Comment fonctionne l’éjaculation ?

Le Saint Graal de tous les hommes : mieux contrôler son éjaculation !

Fin éjaculation précoce

La sexualité est un symbole de virilité pour les hommes, mais aussi pour les femmes. Il faut tenir longtemps et faire grimper sa partenaire au septième ciel pour être un homme viril et un sex-symbol !

Malheureusement, l’imaginaire collectif pense à tort que la durée d’un rapport frôle les 60 min au minimum. Eh oui, les films érotiques et pornographiques ont largement participé au développement de cette « fausse croyance ».

Pourtant, on est loin du compte : la durée moyenne d’un rapport selon une étude menée en 2018 est sur 500 couples dans le monde de 5,4 minutes. Oui, oui, minutes !

Ça, c’était la petite touche scientifique pour rassurer la majorité d’entre vous !

Maintenant, parlons contrôle de l’érection et surtout contrôle de l’éjaculation. Sans vouloir être un Appolon et rivaliser avec Rocco Siffredi, vous aimeriez mieux contrôler votre érection et retarder votre éjaculation. La bonne nouvelle c’est que c’est tout à fait possible. La mauvaise, c’est qu’il y a un peu de théorie avant de passer à la pratique.

Ne vous fâchez pas. Vous avez bien passé le code avant de passer à la conduite, non ? Eh bien là, c’est la même chose. Mieux comprendre comment fonctionne votre érection et votre éjaculation vous permettra de contrôler et retarder le moment fatidique ! Logique, non ! Le corps est une machine complexe. Elle utilise certains processus mécaniques, mais elle compte également sur des réflexes ou des activités liées aux émotions.

Apprendre comment fonctionne concrètement votre pénis lorsqu’il est en érection, mais également découvrir ce qui déclenche l’éjaculation est essentiel pour maintenir une érection plus longue et retarder le moment où vous éjaculez.

Les troubles de l’érection et l’éjaculation précoce

Quand on rencontre des troubles érectiles, comme une éjaculation trop rapide par exemple, la situation est compliquée à gérer. Vous êtes face à 2 problèmes :

  • Vous n’arrivez pas à vous contrôler votre éjaculation et cela a évidemment un impact sur vos rapports sexuels, la relation avec votre partenaire, mais également votre moral, votre niveau de confiance en vous.
  • Dans le flou artistique d’internet, difficile de trouver les bonnes informations pour améliorer les choses.

Vous n’êtes pas contre fournir des efforts. Mais encore faut-il avoir les bonnes connaissances, les bonnes informations pour avancer !

Sachez tout d’abord que l’on parle d’éjaculation précoce uniquement quand l’homme éjacule moins d’1 minute après la pénétration et généralement dès l’entrée dans le vagin. Dans de nombreux cas, les hommes « pensent être » éjaculateurs précoces sans vraiment l’être.

Toutefois, vous pouvez avoir le sentiment que tout va trop vite et le besoin de ralentir un peu les choses. Plutôt qu’une course sur circuit, vous aimeriez une jolie balade en bord de mer !

Alors, voici quelques conseils pour profiter du voyage et changer un peu de carnet de route !

Un peu d’anatomie pour comprendre l’éjaculation

Bon, vous n’êtes sûrement pas sans connaître quelques éléments de Popol. Un pénis, deux testicules, le compte est bon !

Kit plaisir

Oui, mais non…

Votre merveilleux engin ne se limite pas à cela. Il abrite une mécanique bien plus complexe que celle de votre auto !

Tout d’abord, dans vos deux testicules, il y a du monde. Le canal afférent et l’épididyme peuvent se « dilater » ou « s’étendre », permettent de transporter les spermatozoïdes et mettent fin à l’éjaculation.

Ensuite, entre l’arrière du pénis, l’anus et le colon, il y a des glandes. On trouve notamment la vésicule séminale, la prostate ou encore les glandes de Cowper. La prostate est très sensible aux stimulations. La chatouiller un peu trop fait donc monter l’excitation chez les messieurs. Les glandes de Cowper quant à elles sont responsables de la sécrétion du sperme et des spermatozoïdes.

Enfin, il y a le pénis. Lui aussi est bien équipé. Comme vous pourrez le voir dans la suite de cet article, il contient des corps caverneux qui jouent un rôle majeur dans l’érection ainsi qu’un nerf érecteur.

Même si vous le savez sans doute, c’est important de le rappeler pour la suite, un rapport sexuel se déroule en 3 temps :

  • L’érection
  • La montée d’excitation
  • L’éjaculation

L’érection

Votre pénis est sensible et se durcit. Oui, mais pourquoi ?

Lorsque vous avez un stimulus excitant (une jolie tenue, des dessous sexy, une caresse…), votre cerveau réagit au quart de tour. Il envoie, via le nerf érecteur des signaux on ne peut plus explicite ! Le pénis va alors se gorger de sang.

Fin éjaculation précoce, nous avons la solution

En effet, votre verge est composée de différentes parties. Mais celles qui nous intéressent maintenant, ce sont surtout les corps caverneux et les corps spongieux. Ces différents corps sont gorgés de réseaux sanguins. Lorsque le cerveau commande au nerf érecteur de faire « monter la pression », le sang s’agglutine de plus en plus dans les corps caverneux. Ils se gonflent de sang et les artères péniennes s’ouvrent ce qui augmente le volume du pénis et favorise sa rigidité. C’est cette rigidité qui permet d’ailleurs la pénétration.

La pression augmente et comprime les veines de « drainages ». C’est-à-dire que le sang se trouve « piégé » dans les différents corps caverneux et spongieux.

L’éjaculation

Lorsque le sang s’accumule et que la pression devient trop forte, votre cher et tendre pénis ne peut que réagir. Il éjacule pour « soulager » la pression et retrouver le cours normal des choses. C’est bien gentil de sa part, mais vous aurez aimé ralentir le rythme et retarder un peu les choses.

Voyons d’abord comment la pression augmente et agit sur votre pénis.

Juste avant l’éjaculation, il se passe tout un tas de phénomènes dont vous n’avez pas conscience.

Plus l’excitation monte, plus le sang s’agglutine dans votre verge. C’est un « reflexe ». Lorsque vous frisez le summum de l’excitation, des spasmes vont toucher les organes sexuels et contracter les glandes que nous avons évoquées tout à l’heure : la prostate et les glandes de Cowper.

Une fois cette phase entamer, impossible de revenir en arrière. Les événements s’enchaînent de manière réflexe et totalement inconsciente. Les spermatozoïdes vont quitter leur nid douillet, vos testicules, pour passer dans le canal déférent. Elles seront stockées dans les vésicules séminales le temps de parvenir à leur objectif final.

Les glandes vont également sécréter différents liquides qui se mélangent pour former ensemble le sperme. Cette formation entraîne la réaction des muscles érectiles (le périnée, le muscle ischio-caverneux ou encore la prostate). Ils vont se contracter par saccade et permettre l’expulsion du sperme. Voilà, vous avez éjaculé !

Ces contractions sont totalement involontaires. Vous n’avez aucune maîtrise sur le phénomène en lui-même. Le seul moyen de retarder l’événement, c’est avant que la pression soit au plus haut.

Retarder l’éjaculation

Qu’on s’entende sur la question, on parle bien de ralentir et non de stopper l’éjaculation. Tout d’abord, c’est mécaniquement, ou plutôt anatomiquement impossible, et ensuite cela fait partie du plaisir mutuel et partagé d’une relation sexuelle avec votre partenaire.

Si vous ne pouvez pas l’arrêter, vous pouvez la retarder. Mais ce n’est pas un n’importe quel moment que vous pourrez le faire.

Imaginez une cocotte-minute. Vous devez lâcher la pression de temps en temps si vous ne voulez pas qu’elle explose. Eh bien, pour votre pénis, c’est la même chose. Enfin oui et non, il ne va pas exploser en plein rapport je vous rassure. Cependant, à un certain niveau de pression, des processus se déclenchent naturellement pour soulager les différents organes. C’est tout à fait normal et même souhaitable !

Vous l’aurez compris, vous ne pouvez pas l’arrêter ni jouer sur les différents processus réflexes (oui, même en musclant le périnée !). En revanche, vous pouvez sur la montée d’excitation. Vous pouvez également parcourir notre article sur des remèdes naturels pour retarder l’éjaculation ou sur les vasodilatateurs naturels.

Bien se connaître pour mieux gérer son éjaculation

Pour moduler l’excitation et donc la pression sur votre pénis, il va falloir connaître par cœur votre corps et ses réactions.

Mieux vous vous connaissez, mieux vous pouvez anticiper et réagir à temps.

Vous devez apprendre à sentir à quel moment la pression s’intensifie et devient incontrôlable. Paris ne s’est pas fait en un jour, il faudra quelques rapports sexuels et ébats amoureux torrides pour apprécier les différentes étapes de votre érection. Mais ne vous inquiétez pas, avec un peu de motivation, tout est possible 😉 !

Commencez par noter dans un petit coin de votre tête les caresses les plus excitantes. Qu’est-ce qui fait grimper la température ?

Ensuite, essayez de ressentir dans votre corps les différentes étapes de votre érection. À quel moment vous monter dans l’excitation ? À quel moment sentez-vous que vous êtes beaucoup plus excité ? Que se passe-t-il ? Comment votre corps 0-il ? Comment vous le fait-il savoir ? Quelles sensations ressentez-vous au niveau du pénis, des testicules ou de votre appareil génital ? Quelles sont les sensations qui vous permettent d’éprouver cette montée d’excitation ?

Vous devez découvrir quels sont les messages physiques et émotionnels avant-coureurs d’une éjaculation. Une fois que vous aurez découvert cela, vous pourrez vous dire que vous connaissez la « zone de non-retour ». Si vous la dépassez, vous éjaculez !

Mesurer votre niveau d’excitation

Maintenant que votre pénis et ses réactions n’ont plus de secret pour vous, vous pouvez, pendant l’acte sexuel, mesurer votre niveau d’excitation et le moduler au besoin.

Lorsque vous sentez que vous approchez de la zone de non-retour, voire bien avant, vous devez réagir.

Pour cela, vous pouvez ralentir le rythme, changer de position ou bien envisager de repartir sur des préliminaires. Votre corps fait une petite pause sur les sensations ressenties et cela vous permet, à l’inverse, de faire monter l’excitation de votre partenaire.

Eh oui, les femmes mettent un peu plus de temps à réagir ! Ce n’est pas parce qu’elles sont longues à la détente, non messieurs ! C’est tout simplement parce que les femmes sont plutôt cérébrales. Autrement dit, ce qui excite une femme et se fait monter la pression, c’est son imagination. Un homme qui prend soin de son plaisir, qui la considère comme une reine et qui relance les préliminaires pour mieux la faire grimper au septième ciel, c’est un dieu du sexe ! (Vous ne pourrez plus dire que vous ne le savez pas 😉 !)

Choisir quand pénétrer votre partenaire

Une étape très importante pour mieux contrôler votre éjaculation, c’est la pénétration. Si vous êtes déjà un peu haut sur l’échelle de Richter, la pénétration, c’est l’apothéose ! Vous allez forcément dépasser la zone de non-retour en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire. À partir de ce moment-là, vous le savez, vous ne contrôlez plus rien. Vous devez donc anticiper cela et choisir le bon moment pour pénétrer le vagin de votre femme.

Si vous êtes déjà très excité, déviez un peu votre rapport pour ralentir le rythme et faire baisser la température. Le sexe, ce n’est pas une ligne droite, ça se fait tout en courbe et en finesse !

Une fois que vous sentez que la pression diminue, c’est le bon moment pour commencer la pénétration ;

Réguler la pression pour mieux atteindre le 7e ciel !

Une fois que vous avez pénétré votre partenaire avec beaucoup d’amour et de passion, l’excitation va de nouveau grimper en flèche.

Vous devez donc être encore plus vigilant et mesurer votre niveau d’excitation. S’il monte trop, vous devez réagir à temps et penser à autre chose ou varier les plaisirs avec votre femme pour diminuer les stimuli et la pression sur votre pénis.

L’excitation doit être progressive. Faire l’amour, c’est naturel oui, mais ça s’apprend. On apprend à connaître le corps de l’autre, mais aussi son propre corps et ses propres sensations.

N’hésitez pas à trouver un nom de code ou un jeu érotique avec votre partenaire qui permet de rester dans l’ambiance passionnelle et exaltante du rapport amoureux tout en vous permettant de diminuer les sensations au niveau du pénis et des glandes. Faire l’amour, c’est aussi un travail d’équipe !

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