Alors oui, se masturber, seul dans sa chambre, n’est pas forcément ce qu’il y a de plus enrichissant pour son amour propre, pour beaucoup d’entre-nous, il ne s’agit pas d’un accomplissement, mais plutôt d’une habitude qui nous colle à la peau.
Voyons les choses autrement, et essayons de voir ceci comme un entrainement pour nos futurs « vrai rapports » et non, comme un moyen de s’endormir plus rapidement.
C’est un fait de notoriété public, nul besoin de le démontrer, qu’après une éjaculation sous forme masturbatoire on perd beaucoup de notre énergie.
Mais lors d’un entrainement, je suis censé gagner en énergie et non en perdre, non ?
Pour gagner en énergie, il faudra tout bonnement prendre plus de plaisir, tout en construisant des érections plus solide, tout en diminuant l’intensité de la stimulation ce qui va augmenter ton niveau de sensibilité pour obtenir des érections plus dure et plus facilement.
Un peu de théorie
Oui, le pénis n’est pas un muscle, mais une sorte de « grosse éponge » qui à la place d’absorber du liquide vaisselle se chargera de se gorger de votre sang. Je m’explique.
L’intérieur de cet organe est constitué de centaines de petits vaisseaux élastiques qui s’appellent des « corps caverneux ». Le cerveau, après un stimuli nerveux (auditif, visuel, sensoriel) envoi un ordre à notre corps pour se mettre en condition. En gros, quand une fille nous plaît, son odeur, sa voix, et son harmonie physique, plongent nos corps spongieux dans un état de relaxation qui est la condition nécessaire pour absorber du sang et ainsi s’ériger.
Le muscle pubo-coccygien, vient ensuite bloquer et maintenir la pression sanguine (qui est deux fois supérieur à la pression du corps.). Il est assez paradoxal de croire que la relaxation est la condition nécessaire pour une bonne érection mais si.
Alors oui, la plupart du temps, ce résultat est anarchique et indépendant de notre volonté, mais s’il est possible de contracter son biceps instantanément sur commande, est-il possible d’avoir un contrôle sur nos organes internes et comment faire ?
Oui, il est possible. Les plongeurs en apnée en sont la preuve vivante. Leur secret ? La visualisation interne et l’entraînement. Nous sommes d’accord sur la difficulté à avoir un contrôle direct sur sa verge, alors tentons ensemble de trouver des solutions.
Connaître son corps
Où se situe ce muscle pubo-coccygien et comment le localiser ?
C’est un muscle très profond qui se situe entre vos testicules et votre anus.
Pour le visualiser de manière interne, il suffit d’uriner, et d’un coup d’un seul, stopper le flux urinaire. Et bien, le muscle que vous avez utilisé pour vous retenir, c’est celui-là : le muscle pubo-coccygien appelé aussi muscle PC. Maintenant que votre muscle PC est localisé, il va falloir l’exploiter.
Exercice 1 : contraction du muscle PC
Il a trois types de séances :
Rapide : une contraction de 2 secondes suivie d’une relaxation de 1 seconde et répéter 10 fois l’opération.
Lente : une contraction de 10 secondes suivie d’une relaxation de 4 secondes et répéter 4 fois l’opération.
Très lente : une contraction de 25 secondes à 1 minute 30 et répéter deux fois l’opération.
Un entraînement complet comprend un cycle rapide, puis 30 secondes de récupération, ensuite un cycle lent, puis 30 secondes de récupération ensuite un cycle très lent puis 30 seconde de récupération. Cet entrainement prend environ 10 minutes, et il est possible par la suite de l’intégrer dans ses actions du quotidien, ses petites routines et ainsi continuer de s’entraîner de manière quasi-inconsciente.
Exercice 2 : masturbation consciente
Voici quelques astuces pour se masturber sans que cela ne soit que récréatif, ou comment joindre l’utile à l’agréable.
Action 1 :
Obtenir une érection à 100 % sans aucun stimulus (écran, calendrier, magazine de La Redoute de 1982, etc…) mais vous êtes libre sur la gestion de masturbation, elle peut rapide, lubrifié peu importe. Continuer à se masturber pendant encore quelques minutes et une fois arrivé à votre niveau d’excitation maximale, s’arrêter, et opérer un cycle de contraction rapide du muscle PC, jusqu’à arriver à débander à votre maximum.
Action 2 :
Cet exercice est le même que le premier, sauf que cette fois-ci, vous ne serez pas libre sur votre masturbation, celle-ci doit être exclusivement lente, aucune accélération.
Action 3 :
On reste sur la même processus masturbatoire sauf qu’à présent, on ne se masturbe plus à proprement dit, mais on effectue uniquement des caresses sur son corps (ça commence à être sérieux).
Action 4 :
A présent, un étage de difficulté supplémentaire, on ne se touche plus. On cherche son érection maximal par la pensée (on cherche ses fantasmes).
Si vous souhaitez faire les choses sérieusement, et ainsi augmenter votre puissance sexuelle, je vous invite à opérer aléatoirement cinq de ces exercices en série comme une séance de musculation. Cette séance devrait durer environ quinze minutes.
Exercice 3 : L’analyse
Faite le point sur :
- Votre alimentation, quelle était le dernier repas, et de quoi était-il constitué ?
- Votre sommeil, avez-vous bien dormi ? Chez vous ? Avec votre partenaire ?
- Quelle est le moment de la journée où vous avez cette érection ?
- À quand remonte votre dernière séance de sport ?
- Votre dernière éjaculation ? Quelles sont vos fréquences idéales ?
Votre style de vie influence grandement sur la qualité de vos érection, mais l’inverse aussi.
Des érections de bonne qualité influenceront positivement votre style de vie. Une bonne santé, passe aussi par une sexualité épanouie.
Si vous opérez les bons choix pour votre pénis, votre corps vous en remerciera. C’est autant votre baromètre, que votre boussole et vous devez être à l’écoute de ce dernier sans pour autant en être son esclave.
Les erreurs à éviter
En premier lieu, la première erreur est celle de se masturber devant du porno. Pourquoi ?
Car l’écran d’un ordinateur et sa lumière bleue focalise ton esprit sur un acte qui est très loin de ta réalité sexuelle du quotidien. Souvent, la posture n’est déjà pas la bonne, être recroquevillé avec le dos voûté sur sa chaise créer des tensions musculaires dans la partie médiane du corps, ce qui empêche les sensations de se dissiper un peu partout et les bloque dans les parties génitales.
Résultat : cela concentre toute l’énergie au même endroit, et au moment de l’éjaculation cette énergie est dissipée.
Tension et fatigue
Contrairement à l’acte avec sa partenaire où certes, oui, on est fatigué après l’éjaculation, mais dans la mesure où tout le corps était en mouvement, cela ressemble à la décharge de dopamine d’après une course à pied, tandis qu’avec la masturbation, on a une forme de légère déprime.
La dépression post-éjaculatoire est mécanique. Pas de panique, c’est tout à fait normal.
Le problème avec le porno, c’est que c’est de la stimulation passive, donc de l’assistanat.
Et comme tout assistanat, cela nous affaiblit sur le long terme, car on devient moins sensible à la stimulation naturelle.
Le pire, étant encore ailleurs…
Le risque de se déconnecter
Devant ton écran, tu n’as aucune prise de risque, tu peux être sale, n’avoir qu’une demi-molle, être sous ton pire profil, personne ne te jugera. Dans la mesure où très souvent, plus de 90 % de la vie sexuelle d’un jeune homme est masturbatoire et assisté à l’aide d’un porno, tu programmes ton cerveau et ton corps à ne prendre aucun risque face à l’acte sexuel.
Résultat ? Je te laisse deviner, face à une nouvelle partenaire ça peut être la pa-nique.
Effectivement, une femme nous juge durant l’acte. La taille, la performance, notre appartement etc… Nous sommes face à un miroir.
Tu consommes du porn ? Oui, moi aussi. Comme la grande majorité hommes. L’accès facile à ce genre de contenu depuis n’importe quel PC ou téléphone à également ses vices. C’est un combat quotidien. Bannir entièrement le porn, pas forcément, mais il faut en tout cas être conscient des dérives qui peuvent arriver.
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1 réflexion au sujet de « Comment se masturber correctement ? »